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De l’ethnopharmacologie aux résultats en laboratoire : différence signifie t-elle inapplicabilité ?
Michel Sauvain
Institut de Recherche pour le Développement, France


Depuis 1992, notre groupe de recherche (composé de chercheurs boliviens et français) travaille sur la problématique de l'évaluation de l'activité pharmacologique de plantes utilisées en médecine traditionnelle dans différentes ethnies de Bolivie (Chacobo, Moseten, Alteños et Tacanas). Les espèces sélectionnées ont été criblées contre le paludisme in vitro et sur l'animal. Plus de 200 espèces différentes ont été évaluées et seulement un faible pourcentage d'entre elles a montré une forte corrélation entre l'usage et les résultats biologiques.

Ces contradictions peuvent être expliquées suivant plusieurs angles de vue : La plante médicinale est censée alléger des symptômes qui sont plus ou moins reliés à une atteinte palustre, les critères de choix des plantes à tester doivent être discutés. Des traitements successifs sont fréquemment administrés jusqu'à ce que le patient soit guéri, ces traitements peuvent avoir ainsi un effet synergique qu'il sera difficile de démêler par la suite. La manière traditionnelle de préparer et d'administrer la plante médicinale ne peut pas être toujours prise en compte par le test de criblage qui doit répondre à une certaine standardisation pour être réalisable en laboratoire. L'absence d'activité sur l'animal peut être reliée à des taux d'absorption, de métabolisation différents de l'animal à l'homme. Le rôle de l'immunité acquise chez l'homme est difficilement pris en compte par les modèles animaux, etc... La validité et la justesse des tests de criblage conçus pour mettre en évidence une activité antipaludique d'extraits de plantes seront discutées.



From ethnopharmacology to laboratory results, does discrepancy mean irrelevancy?
Michel Sauvain
Institut de Recherche pour le Développement, France


Since 1992, our research team (a combination of Bolivian and French researchers) is working on the problematic of the evaluation of the biological activity of plants used traditionally in different Bolivian ethnias (Chacobo, Mosetenes, Alteños, Tacana). Species retained have been screened against malaria, in vitro and on the animal. More than 200 different species have been evaluated, and only a weak percentage did show a strong correlation between uses and biological results.

These discrepancies can be explained by different considerations: Firstly, the difficulties related with the interpretation of the traditional use of plants, generally presented as useful for alleviate different symptoms, more or less related with a malarial attack. The criterion to select the plant has to be discussed. Also, different successive treatments are administered to the patient until he cures. Synergism effects could be responsible for the antimalarial activity and the method to study this type of effect has to be invented. Then, the traditional way of using medicinal plant (preparation, administration) cannot always be taken into account in the screening test performed in the laboratory. Therefore the in vivo inactivity of extracts may be correlated with the way of administration, having a strong perturbating effect on the absorption rate, delivery process, metabolisation process. The laboratory tests have difficulties to measure the part of acquired human immunity, etc... The validity and accuracy of the antimalarial screening test aimed to evidenciate antimalarial agents from plant extract will be discussed.

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