|
The use of plants in the traditional, veterinary medicine in Sub-Sahara Africa
Past, present and future
L'usage de plantes en médecine traditionnelle vétérinaire en Afrique Sub-Saharienne.
Hier, aujourd'hui et demain
Martine Baerts et jean Lehmann
Université Catholique de Louvain, Belgique
Dans l'abondante littérature concernant l'Afrique peu d'indications nous sont fournies concernant la médecine traditionnelle vétérinaire. Les quelques études disponibles se contentent souvent d'enquêtes locales de courte durée et impliquent un petit nombre d'informateurs. Il est difficile dès lors de distinguer les réponses qui s'inscrivent dans le courant d'une tradition vécue par tout un peuple de celles données par quelques individus seulement. Nous tenterons de résumer les connaissances que nous avons de la médecine traditionnelle vétérinaire dans quelques zones de l'Afrique sub-saharienne aux temps passés et de signaler les quelques tendances qui se dessinent actuellement.
L'éleveur africain emploie des substances végétales et/ou animales comme remèdes pragmatiques et ingrédients magiques. La même substance peut indifféremment revêtir l'un ou l'autre de ces aspects. On découvre quelques indications concernant l'utilisation de ces substances dans des publications souvent dispersées. Cette récolte d'informations est synthétisée et publiée sous forme d'une banque de données (1). Dans certains cas des méthodes d'analyse statistique permettent de distinguer les plantes utilisées en phytothérapie traditionnelle des substances utilisées à des fins rituelles ou magiques.
La médecine traditionnelle vétérinaire du passé axée tant sur les rites, la magie que sur une certaine efficacité thérapeutique aurait dû disparaître avec les progrès des techniques modernes. Il n'en a rien été et dans de nombreux pays les plantes encore accessibles peuvent aider pour autant qu'une sélection sérieuse et que des modes opératoires bien testés soient mis à la disposition des éleveurs par des méthodes éducatives appropriées. A cette condition l'étude du passé n'aura pas été inutile.
(1) Banque de données PRÉLUDE : http://pc4.sisc.ucl.ac.be/prelude.html
|